Les sentiers sont mémoires

 

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Les sentiers résonnent du travail des agriculteurs, des bottes des chasseurs et des pêcheurs, des sabots des chevaux, des pas des randonneurs, des pneus des VTT, des foulées des joggers. Ils entretiennent la mémoire des sentiers. Le sentier n’existe que s’il est emprunté. Sinon le sentier disparaît, la nature y reprend ses droits, seuls les passages des animaux s’y repèrent.

 

Un chemin est mémoire : quand il n’est plus emprunté, il disparaît.

 

Depuis 10 ans, la commune de Plérin s’est beaucoup urbanisée. Elle révèle cependant une très grande diversité de milieux : des zones commerciales totalement artificialisées aux sites sauvages. L’accès au côté naturel de la commune se fait par les sentiers. Et ils sont nombreux.

 

Le travail de collecte de données a été mené en parcourant à pied tous les sentiers. Ils ont été reportés sur carte IGN au 1/25000 et à l’aide d’un GPS à main.

 

Leur restitution a ensuite été menée selon 3 axes, comme la mémoire :

 

        réelle - 30 galets peints ont été disséminés sur mes endroits préférés des sentiers,

 

        représentée – une toile de 4 m x 2 m figurant les sentiers de la commune a été accrochée en pleine nature, dans un bel endroit d’ordinaire peu visité, du fait de son accès peu simple,

 

        virtuelle  - une image du tracé des sentiers, sans fond de plan, est téléchargeable sur le site web de la commune.